Se rendre au contenu

Le chevalier blanc de ce PDG peut se transformer en chevalier noir.

Le chevalier blanc de ce PDG peut se transformer en chevalier noir.

J’ai récemment décidé d’investir dans Ubisoft, et pourtant mon choix peut sembler paradoxal au vu de mes doutes sur le management et la compétitivité de l’entreprise.


Ubisoft n’a pas, selon moi, de réel avantage concurrentiel face aux autres acteurs majeurs du secteur du jeu vidéo, et la gouvernance actuelle (dirigée par Yves Guillemot) ne rassure pas toujours les actionnaires.


Mais alors, pourquoi investir ?


Un événement récent change la donne : Ubisoft a créé une société, valorisée à 4 milliards d’euros, qui regroupe quelques-unes de ses licences phares. À noter : Tencent détient 25 % de cette structure, validant ainsi cette valorisation. Or, aujourd’hui, la capitalisation boursière d’Ubisoft n’est que de 1,45 milliard d’euros. Autrement dit, Ubisoft, qui possède 75 % de la société valorisée à 4 milliards (soit 3 milliards d’euros !), est cotée en Bourse à un prix bien inférieur à la simple valeur de cette participation.


Sans même mentionner les autres franchises, ni le cash de 1,16 milliard d’euros apporté récemment par Tencent.


Naturellement, il existe des risques. Ubisoft pourrait continuer à sortir des jeux qui ne rencontrent pas leur public, creusant ainsi ses pertes.


Pire, elle pourrait finir par céder des licences à vil prix si la situation se dégrade. Certaines décisions du management, notamment d’Yves Guillemot, laissent d’ailleurs les actionnaires perplexes.


Mais il existe aussi des opportunités : la famille Guillemot n'a que 20 % du pouvoir, Tencent en a 10 %. Ce partage est une brèche potentielle pour un acteur externe souhaitant prendre le contrôle.


Mon scénario privilégié ? Un rachat par un géant comme Microsoft – qui a montré son appétit d’acquisition ces dernières années et dispose de 69 milliards de trésorerie.


Une telle opération pourrait susciter une surenchère, Tencent pouvant acheter plus de 10 % du capital en cas d’offre hostile, selon les clauses partenariales. Ubisoft deviendrait alors l’enjeu d’un duel entre chevaliers blanc et noir, et la famille Guillemot risquerait fort d’être débordée.


En probabilités, voici comment je vois les forces en présence :

- 40 % de chances qu’un rachat majeur ait lieu, me permettant de tripler ma mise.

- 40 % de chances que l’action stagne et que je ne gagne ni ne perde.

- 20 % de chances que la situation se détériore et que je perde 50 % ou plus.


Au final, le rapport risque/récompense m’a convaincu. En Bourse comme ailleurs, il faut parfois savoir miser sur une asymétrie, même avec des incertitudes sur la gestion opérationnelle !


Mes méthodes pour investir en bourse sont simples, mais elles m’ont permis de faire 30 % de rendement chaque année. Tu veux voir comment je fais ?


Télécharge ma checklist gratuite pour trouver des actions qui ont du potentiel ici : https://lnkd.in/dMkPDT7z

Je défie Anthony Bourbon ⚔️ de partager les performances de son club d'investissement, si il arrive à battre mes performances, je bois une bouteille de bourbon.